Coléoptères, insectes extraordinaires

Jusqu’au 3 novembre 2019, le Musée des Confluence de Lyon accueille une exposition étonnante sur les coléoptères. On y apprend des tonnes de choses passionnantes sur ces drôles de bêtes.

Les coléoptères sont de surprenants médicaments et de remarquables alliés symbiotiques. La preuve avec l’amblyopinodes piceus d’Amérique du Sud, qui vit accroché entre les oreilles d’un rat : il se nourrit de puces et le débarrasse de ses parasites. Le lucane cerf-volant, lui, était autrefois utilisé pour soigner les œdèmes, les rhumatismes, la goutte et les problèmes de rein.

Quant aux vertus des cantharides, elles étaient vantées par les apothicaires pour confectionner des remèdes et des aphrodisiaques : comme la dragée d’Hercule qui valut au Marquis de Sade d’être accusé d’empoisonnement. Aujourd’hui, elle est encore extraite pour traiter les verrues.

Enfin, les morsures de coléoptères font office de suture. Placés vivants sur les bords de la blessure, ils referment la plaie entre leurs mandibules. Cette méthode est encore utilisée par les guérisseurs de la région des Balkans.

Marquis de Sade — Coléoptères, insectes extraordinaires

En associant les regards scientifiques et artistiques, cette exposition vous propose de découvrir, ou de redécouvrir, ces créatures extraordinaires.

De la coccinelle au scarabée atlas en passant par le doryphore et la luciole, les coléoptères nous impressionnent par leurs dimensions ou leurs capacités étonnantes. Présents sur la totalité du globe à l’exception des pôles et des mers, ces insectes font partie de notre quotidien. Ils sont à l’origine de nombreux mythes et croyances à travers le monde.

« Coléoptères, insectes extraordinaires », une exposition temporaire jusqu’au 3 novembre 2020, au Musée des Confluences : 86, quai Perrache à Lyon.

Sources : La photo et le détail de l’exposition sur le site du musée / Une partie de l’article sur le site du Progrès

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