1 – Voir, c’est croire…

L’été étant enfin arrivé — faut le lire vite — avec son lot de joies et de légèretés bien connu, j’éviterai donc de vous lobotomiser comme d’habitude avec des sujets et du vocabulaire nécessitant la première version du Littré.

Ainsi, cette année, pour marquer une pause estivale dans le fil de ce blog, je vous raconterais une histoire… mais pas n’importe laquelle ; vous valez quand même mieux que « Martine découvre le Marquis de Sade ». Durant les deux mois qui vont suivre, l’histoire racontée sera celle de votre héros préféré… la seule, la vraie… comme jamais vous ne l’avez entendu ou lu ; une sorte de télé-réalité sur le Marquis de Sade en quelque sorte !

La chose est la suivante : en 1972 était édité un mensuel que l’on pouvait acheter pour la somme modique de 3 francs ; un magazine à la couverture peu aventureuse ; son nom… Bis 15. Un nom banal, insignifiant, presque commun. Une revue qui, pourtant, renfermait dans ses pages un véritable petit bijou de roman-photo.

— Ouch…
— Je passe mon chemin…
— Ce blog ne vaut plus rien…
— Enfin du cul… Yeah !

Attendez de voir… Je suis sûr que cela vous plaira, même pour les derniers ayant parlé !

Le roman-photo tire son origine de l’Italie d’après-guerre, en 1947. C’est un genre narratif dans lequel une succession de photographies, généralement agrémentées de textes disposés ou non dans des phylactères, conduit la narration. Il se situe au croisement du cinéma et de la bande dessiné. La paternité de l’invention est attribuée à Stefano Reda, un jeune scénariste, qui réalisa le premier roman-photo de l’histoire pour le magazine italien Il Mio Sogno. Le roman-photo fera sa première apparition en France en juin 1949 dans le magazine Festival, sous l’impulsion de l’éditeur Cino Del Duca qui l’introduira progressivement dans la quasi-totalité de ses autres revues.

Le roman-photo présenté en-dessous a, lui, l’avantage d’être issu d’un film de 1969 dont l’histoire parle du Marquis de Sade ; une œuvre forcement de « qualité » dans un univers qui souvent tourne en rond. La production de ce film ayant fait appel à une flopée d’acteurs connus : Keir Dullea, Berger, Lilli Palmer et même John Huston… nous savons donc d’avance que ce roman-photo sera un véritable petit trésor du genre.

Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...

Pour plus de lisibilité, veuillez cliquer sur le lien suivant : « Moi le Marquis ».

Cette œuvre se lit de haut en bas en commençant par la vignette en haut à gauche et en suivant sur celle du dessous.

Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...
Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...
Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...
Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...
Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...

A suivre…

Images bonus pour vous faire patienter jusqu’à la semaine prochaine.

Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...
Marquis de Sade — 1 -  Voir, c'est croire...

Sources : « Moi le Marquis » – Scan et réécriture du texte : John » / « La Luxure » – J. Etienne »

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