Moi qui duperais le Bon Dieu

Le Marquis de Sade est à nouveau sous les verrous, 12 ans dans les geôles du château de Vincennes puis dans les cachots de la Bastille.

Emmuré vivant, plongé dans la frustration et l’abstinence, privé d’air et de liberté, le vertige le saisit, sa raison chavire.

Alors pour ne pas devenir fou, il lit, étudie, écrit, des pièces de théâtre, des récits et surtout des lettres à sa femme, la Marquise de Sade, son seul lien avec le monde des vivants.

Marquis de Sade - Moi qui duperais le Bon Dieu

En cette année de festivité, Maria Pinto nous « offre » un film construit comme la fiction d’une pièce de théâtre dans les prémices de sa création : tableaux vivants, improvisations, expérimentations diverses ou leçons de mise en voix de cette correspondance volcanique font pénétrer par effraction sur une scène où le dérèglement des sens est jubilatoire à l’instar des divertissements de l’enfance.

Dans ce film tout concourt à incarner cette foudroyante maxime de l’écrivain, « Il n’y a pas d’idées sans corps, ni de corps sans idées ! »

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Avec ce film, Maria Pinto n’avance pas dans l’inconnu sur le sujet puisqu’elle a déjà réalisé un court-métrage sur le Marquis de Sade : « Corpus delicti », essai vidéo sur les lettres que le personnage écrivit en prison ; mais aussi un long-métrage, portrait de l’éditeur Jean-Jacques Pauvert et de sa fascination pour le Marquis de Sade : « Un sauvage honnête homme ».

« Moi qui duperais le Bon Dieu » sera donc diffusé en avant-première à Rouen, le 23 novembre 2014 à l’Omnia (11h30) ; à Paris, le 02 décembre 2014 à la SCAM (19h30) ; puis à Limoges, le 20 janvier 2015 au Théatre de l’Union (20h30)… à noter que la projection de Paris tombera le jour de la mort du Divin Marquis !

Sources : Le site de la société de production.

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